expertise de véhicule en cas d'accident

Les étapes d’une expertise de véhicule en cas d’accident

Lorsqu’un dommage impliquant une voiture survient à la suite d’un accident, l’assureur va évaluer leur gravité. La plupart du temps, la compagnie d’assurances fait appel à un expert automobile. Celui-ci renseigne l’assureur de l’importance des dégâts et l’authenticité des déclarations de l’assuré. Cap sur les étapes de l’expertise du véhicule.

L’identification du véhicule

La première étape d’une expertise de véhicule consiste à vérifier que le véhicule en question est celui de l’assuré. Dans ce sens, l’expert compare les renseignements dans le certificat d’immatriculation avec ceux obtenus sur le véhicule.

Cela concerne le numéro de châssis et le numéro d’immatriculation. Afin de déterminer d’éventuelles épaves, l’expert compare également les numéros portés sur la plaque du constructeur avec le numéro d’identification du véhicule.

C’est surtout dans cette étape qu’un rapport d’historique peut être nécessaire à l’expert. Bien sûr, pour maquiller un véhicule classé épave, les modes opératoires des voleurs sont de plus en plus sophistiqués.

L’évaluation des dommages et leurs imputations

L’expert automobile effectue une liste de tous les dommages et détermine à quoi ils sont dus. Cet inventaire des dommages au cas par cas lui permet de voir s’ils sont imputables ou non. Dans ce cas, l’expert peut, soit retenir uniquement les chocs sur la carrosserie comme la conséquence directe de l’accident d’une voiture.

Soit, il retrace la chronologie des dommages et répartit ces derniers par leur imputation, s’il constate deux chocs d’origine différente. Il se peut aussi que le véhicule expertisé ait fait l’objet de nombreux chocs dus à des accidents différents. Alors, l’expert va répartir les dommages entre les différents accidents.

Lorsque l’évaluation des dommages est terminée, l’expert classera ensuite le véhicule. De nombreuses classifications sont d’ailleurs possibles. Parmi les plus connues figurent notamment les voitures qui sont techniquement réparables ou irréparables. Et, les véhicules qui sont économiquement réparables ou irréparables.

Détermination du montant de la remise en état

Une fois que toutes les réparations indispensables sont inventoriées, l’expert estime le montant de la remise en état du véhicule. Il peut également procéder à une évaluation post-accident du véhicule si c’est nécessaire.

Pour ce faire, il intègre au chiffrage destiné à la stricte réparation, les montants annexes aux réparations, mais obligatoires. Cela peut être la réparation des accessoires afférents au remorquage, au gardiennage et parfois à l’immobilisation du véhicule.

Entre aussi dans le coût global, le montant évalué sur l’ancienneté et la dépréciation du véhicule. L’expert peut également être amené à effectuer une évaluation du véhicule prenant en compte sa dépréciation du fait de l’accident survenu.

L’élaboration d’une procédure de réparation

La prochaine étape consiste à déterminer un moyen concernant les réparations du véhicule. Pour cela, l’expert va fixer la nature des travaux et les modalités de la remise en état avec le réparateur.

Ainsi, il va se prononcer sur la nécessité de changer ou pas les éléments de carrosserie ou réparer les pièces défectueuses. Il se prononcera aussi sur l’étendue des travaux de peinture ainsi que les délais de réparations.

Il prend en compte le nombre d’heures de main-d’œuvre et post main-d’œuvre de chaque réparation. Sans oublier les coûts de la main-d’œuvre et l’occasion de changer les pièces de rechange défectueuses.

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